À la veille de l'examen du premier budget du Grand Est, force est de constater que l'an I de la gestion Richert sera marqué du sceau de la mollesse et de l'inertie. Ce budget n'est en effet qu'une ridicule compilation des politiques menées ante-fusion des trois anciennes régions, sans proposer de pistes nouvelles pour redynamiser un Grand Est englué dans le chômage et la précarité. La fusion « façon Richert » ne répond même pas à l'objectif impérieux de réduction des dépenses superflues, pour dégager de vraies marges de manoeuvre et desserrer l'étau fiscal qui étouffe nos compatriotes. Ainsi, l'organisation territoriale que l'exécutif a choisie remplit le double exploit de malmener les territoires, puisque Strasbourg absorbe tout au détriment de Metz et Châlons, et de n'offrir aucune économie. En effet, les élus sont obligés de multiplier les frais de déplacement et d'hôtel pour se transporter dans les différents lieux de réunion. La coûteuse (et inutile) procédure de nomination de la région n'aura pas non plus satisfait les ambitions démesurées du sieur Richert, puisqu'il s'apprête à dépenser un million d'euros pour élaborer un nouveau logo qui aurait très bien pu être développé en interne. Le projet des patriotes était clair et simple : réduction des dépenses somptuaires, des dépenses de communication, des indemnités des 253 membres du CESER... pour enfin financer le « manger français » dans nos lycées, l'aide aux TPE et PME locales, la sécurisation des transports publics ou encore la création de maisons de santé pour nos aînés en milieu rural. Nous saurons lui rappeler !
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